vendredi 27 novembre 2009

Qu’en penserait Cendrillon ?

** Par Duncan**

Je suis certain que d’entre vous, mesdemoiselles et messieurs les fétichistes des talons, connaissez le créateur de chaussures Christian Louboutin, dont les magnifiques escarpins à semelles rouges ont du vous faire fantasmer plus que de raison.

Mr Louboutin a crée une flûte à champagne en forme d’escarpins à talon de 14cm en cristal pour la marque « Piper-Heidsieck ». Cette fabuleuse coupe est vendu avec une bouteille de cet excellent champagne dans un coffret spécial nommé « Le Rituel ».

Le rituel en question fait référence à une habitude du roi Edouard VII qui, au début du XX ièm siècle, buvait son champagne dans les chaussons de danse d’une danseuse juste après un ballet. L’aspect fétichiste de ce rituel est flagrant et l’on peut légitimement se demander quel goût avait ce champagne, aromatisé de la sorte…

Je vous laisse juge de la beauté de la chose :

http://auroraweblog.karmaos.com/Image/Christian_Louboutin_et_Piper_Heidsieck_Le_Rituel_2009.jpg

Pratiquez vous aussi des rituels dans ce genre ?
Si vous avez ou aviez les moyens de vous payer ce coffret, le feriez vous et vous serviriez de cette flute originale ?
Si vous avez les moyens de vous payez ce coffret, contactez moi en mp, on a des choses à négocier 

dimanche 12 avril 2009

*[création ] Education gastronomique / part 3

par Axna



Elles préparèrent ensuite le filet de boeuf. Dame Isabelle montra à la soumise comment discipliner la viande, prendre ce bout de chair à pleines mains, comment passer la ficelle autour du filet rouge et sanglant comme on la passerait autour d’une femme. On voyait même de là où j’étais que le maître avait très bien fait son éducation en matière de bondage, elle maniait la fine cordelette à merveille. Le filet de bœuf se retrouva ainsi entravé, emprisonnant ainsi ses saveurs et effluves au plus profond de lui. Elle l’assaisonna d’un peu de thym et de beurre et le mit au four. Elle s’occupa des pommes de terre qu’elle avait cuites à l’eau. Elle les éplucha une par une. L’amidon faisait luire ses longs doigts fins.

« Pourquoi lâches-tu les pommes de terre? »
« Je…. Elles me brûlent les mains, Madame. »
« Je t’ai dit de m’appeler chef, petite sotte. Endure la douleur en silence et reprends ta tache. Ces pommes de terre doivent être épluchées chaudes. Et que je ne t'entende plus, compris ? »
Elle tira une fois de plus sur la chaîne reliée aux seins de la jeune femme et posa une petite claque sur ses fesses.
« Bien Chef » dit la soumise d’une voix tremblante (de peur ou de désir, seul le Maître aurait pu le dire).

Une fois les pommes de terre épluchées, la soumise trancha de fines lamelles de truffe noire. Puis sur les ordres de Madame elle creusa chaque pomme de terre comme si elle leur dessinait une taille.

« Nous allons maintenant habiller ces tubercules d’un joli corset noir comme celui que tu portes. Pour cela il nous faut de la ciboulette qui servira de lacet pour le corset de truffe. Prends cette aiguille et transperce les tranches de truffes, c’est un travail délicat, penche toi bien sur le plan de travail, sous la lumière. Voilà, cambre-toi, applique-toi car, à chaque faux mouvement, je te fesserai.

Les avant-bras posés sur le plan de travail en inox, la soumise s’appliquait avec la même précision qu’une couturière. Par deux fois, la soumise faillit casser le fil de ciboulette et Madame la corrigea aussitôt. Le bruit de la fessée me faisait sursauter mais le Maître, lui ne cillait pas, comme hypnotisé par le spectacle charnel qu’offraient ces deux magnifiques femmes.
Les fesses encore rouges de la punition qu’elle venait de recevoir, la soumise sortit le rôti du four.

« Mouille-le, prends la pipette, utilise son jus et nappe-le de ce liquide brûlant. Il ne doit pas sécher, prépare-le doucement, longuement, qu’il soit bien humide, prêt à recevoir son dernier coup de chaleur. »

Elle lui fit disposer ensuite les pommes de terre tout autour du rôti et replacer le plat au four quelques minutes.

« Occupons nous du dessert maintenant, le maître doit commencer à avoir faim de toutes ces bonnes choses » dit Madame en caressant de ses longs doigts les cheveux de la soumise.
Cette dernière sortit un ananas frais, des fraises, des rouleaux de réglisse et un pot de fromage blanc.

Elle coupe l’ananas juteux et les petites fraises, prit une cuillère à pomme parisienne et fit de toutes petites boules d’ananas et de fraises. Madame lui demanda ensuite de dérouler les rouleaux de réglisse, les séparant en deux sur toute leur longueur et d’enfiler dessus les petites boules de fruits jusqu’à obtenir un chapelet,… comme celui que Madame utilise parfois dans nos jeux coquins.

Elle prit ensuite deux grande assiettes noires, disposa dessus un petit ravier de fromage blanc et plaça les perles de fruits tout autour accompagnés d’une feuille de menthe verte. Cela excitait mon imagination.

Pour le sorbet feuille de rose, Madame avait déjà fait infuser les pétales de roses avec du sucre et de l’eau de rose et mis dans la sorbetière. Le délice glacé était prêt, il n’y avait plus qu’à faire la caramel et le monter en « cage ». Axna, malgré son application, eut quelques difficultés à réaliser les cages et la Maîtresse en profita pour resserrer les pinces sur les mamelons déjà sensibles de la jeune femme et entretenir le rouge de ses fesses par une fessée experte.

« Maintenant tu ne rateras plus jamais une sculpture de caramel, crois-moi. Dresse à présent l’assiette avec deux belles boules de sorbet, quelques pétales de rose comme autant de petites langues agiles qui viendrait lécher la glace et termine en disposant la cage de caramel. Voilà, appétissant non ?
« Oh oui Chef, très appétissant » dit la soumise »
« Ton heure viendra d’y goûter, je te le garantis » répondit Madame d’un œil coquin.

« Allons, il ne reste plus qu’un dessert et nous pourrons dresser la table …qui n’attend que ça, n’est-ce pas Jérôme ? »

Elle me regardait en disant cela et je compris immédiatement que je servirai de table à Madame et au Maître. J’espérais juste leur faire honneur et avoir assez de sang-froid pour résister à autant de charmes autour de moi.

J’acquiesçai donc de la tête en espérant être largement récompensé de mon dévouement plus tard dans la soirée.
Vint le moment de la préparation des abricots. La soumise plongea sensuellement un couteau à bout rond dedans pour écarter doucement la fente, délicatement, pour ne pas égratigner la chair juteuse et la peau veloutée afin d’extraire le noyau. Cette opération délicate terminée, l’abricot était désormais ouvert, offert, prêt à recevoir la crème de chocolat encore chaude en lui.

La crème était composée de lait chaud, de crème, de farine, d’œufs et évidemment de chocolat amer. La soumise l’avait faite épaisse, lisse et brillante. Et la voire couler ainsi au cœur des abricots fendus était un spectacle d’une rare sensualité.
Les respirations commençaient à s’accélérer, les regards se croisaient de plus en plus, les gestes se faisaient de plus en plus langoureux et sensuels, les postures étaient lascives, la faim commençait à tous nous gagner : il était temps de passer à table.

Dame Isabelle demanda à la soumise de se changer et d’enfiler une tenue de soubrette qui la mettait vraiment en valeur. Elle revint vers le Maître et moi et dit : « Nous allons enfin pouvoir déguster les fruits de la leçon cher ami, il ne reste plus qu’à préparer la table, qu’en dites-vous ?

« Je suis impatient d’avoir en bouche le résultat de votre initiation Madame. La vue de mon fauteuil était splendide et il me tarde désormais de faire honneur à votre dîner. Aide Madame à dresser la table, et suis bien ses instructions. »
« Avec plaisir Maître » répondit la soumise.

Elle s’approcha de moi, me demandant d’enlever mon peignoir. Sous la directive de Madame, elle m’enduit le corps de latex liquide en guise de « nappe » pour la « jolie » table que j’allais devenir. Elle me mit à quatre pattes, le dos bien droit, les mains bien plaquées au sol et avec Madame me plaça une plaque de verre sur le dos. Je contrôlai chacun de mes muscles, chacun de mes mouvements car j’étais constamment sous la menace de la cravache que je sentais me frôler régulièrement.

La soumise installa ensuite le Maître et Madame de chaque coté de mon corps et commença à disposer les mets sur la table. Je ne voyais rien mais j’entendis le bruit d’une bouteille qu’on débouche, je percevais des souffles, des frôlements j’entendis un « bon appétit »viril de la part du maître … et le grincement de la porte d’entrée me fit comprendre que du monde arrivait…

*[débat] si j'avais su, j'aurais pas venu, LOL

Vous sortez en soirée fétichiste, vous aussi?
Cela faisait un moment que je n'avait pas eu l'opportunité de le faire et hier soir, enfin, LA soirée annoncée à grand renfort de SPAM sur mes sites favoris.

Enthousiasmée, j'y convie l'une de mes amies qui ne connait pas, mais que l'idée travaille depuis longtemps.
Je lui fais l'éloge des soirées fétichistes, insistant sur l'ouverture d'esprit des personnes qui les fréquentent et la diversité des évènements susceptibles de se produire.

Mon amie, mon homme et moi nous préparons, attentifs à ce que nos tenus reflètent bien ce que nous sommes et voulons.
La soirée commence à 20h30, mais tout le monde sait bien que l'animation commence bien plus tard, nous arrivons donc à 22h30.

Et là, dès notre arrivée, j'ai un début de malaise:

La moyenne d'âge dépasse à peine les 20 ans.
Trois métalleux sur une estrade s'échinent à beugler (pas toujours de façon très agréable) dans des micros, sous l'œil énamouré (et passablement imbibé) de nymphettes à peine pubères, toutes de latex moulées.


La gente masculine elle, est vêtue de costumes de policiers ou de pantalons de cuir/ torse nus

Pour ceux qui ont bien entendu compris le principe du dress code.
La moitié des participants portant l'éternel jean baskets.

Le seul détails commun: ils ont tous une cravache à la main!


Pas encore décidés à jeter l'éponge, nous nous commandons un verre et nous installons dans un coin, observant ceux qui nous entourent, "au cas où".

Un soumis sans maitre, en string de cuir, à l'air aussi paumé que nous, nous souris d'un air crispé.

Un "maitre" et sa "soumise" en laisse, tellement jeunes qu'on se demande s'ils ont le droit de boire la bière qu'ils tiennent à la main s'installent à proximité et commencent à papoter avec leurs camarades.

Leur conversation nous parvient:

La soumise: "ouai, mais en fait, normalement c'est moi qui commande, mais en soirée, ça fait plus classe comme ça"

Eclats de rire de notre groupe d'ados.
Je les observe toujours, qui prendra la pose en montrant ses seins, qui lèvera haut la jambe pour monter ses fesses...

Un travesti un peu plus âgé à l'air de chapeauter la petit troupe.
En lingerie et dentelles roses,
un ours en peluche rose également, dans les bras,
il porte une barbe de 5 jours....

La conversation se poursuit:
"Nan, mais mon corset, j'aime pas quand il est serré, ça me grossit, trop, tu vois"

Si je pouvais dire ce qui me passe par la tête ça donnerait:
"Oui, mais là tu vas trop le perdre tu vois...."

Les lumières se rallument, les métalleux sortent de scène et une (vrai) musique amène le calme dans l'assistance.

Un homme portant une jeune femme nue monte sur scène et un véritable spectacle commence.
Petit à petit, à grand renfort de cravache, il la vêt d'une combinaison intégrale noire, d'une selle, de sabots, d'un mors...
La transformant en poney girl.
Une chorégraphie bien ficelée, des interprètes convaincant.

Mon espoir de passer une soirée intéressante remonte en flèche.
S'en suit un défilé de jolies modèles portant des fringues sympas

La pseudo soumise s'exclame
"Comment ça leur va trop pas! puis la fille en poney, c'est space quand même, moi, on ne me ferait pas faire ça!"

Nouvel échange de regard avec le soumis en string.
Il nous demande du feu, jette un regard au tour de lui, éteint sa cigarette et file en direction du vestiaire.

Notre trio persistera une petite heure de plus à observer cette étrange assemblée se photographier sous toutes les coutures,en échangeant des commentaires super fétiches:

"nan, moi chui trop fétichiste du latex, j'en emprunte tout le temps à ma meilleure copine, lol"


je crois que c'est le "lol" qui m'a achevée

Nous avons récupéré nos manteaux au vestiaire à la vitesse de l'éclair, slalomant entre les bouteilles vides et les gobelets jonchant le sol et nous sommes dirigés vers la sortie.
L'organisatrice de la soirée nous salue en nous demandant si nous avions passé une bonne soirée ( à ton avis?) et espère nous revoir une prochaine fois (!) , elle nous enverra un mail pour nous informer des dates.

"oui faites donc ça!"
on pourra les éviter sans soucis, comme ça...

plein de questions se bousculent dans ma tête:

-avais je mal compris le thème de la soirée?
-je me suis trompée d'adresse et j'ai atterri dans une colonie de vacances faussement décadente?
- qu'est ce qu'une soirée fétichiste exactement, pour vous?
- que vous attendez vous à y trouver?
-pensez vous que l'accès devrait en être interdit en dessous d'un certain âge? lequel?
-le soumis en string, il les range où ses clopes?

vendredi 10 avril 2009

*[création ] Education gastronomique / part2

par Axna


« Tu dois être consciencieuse, précise, délicate, vive mais attentionnée. C’est un art que je t’apprends et comme l’Amour, il doit être pratiqué avec envie, respect et passion ».

Elle montra donc à Axna comment préparer l’apéritif : tout d’abord la soumise prit des branches de céleri, qu’elle trancha sur la longueur, très finement pour ensuite les tresser à leur base, leur donnant ainsi la forme d’un petit martinet. Elle en fit trois sur la demande de Madame qui en prit un dans ces mains.

« Celui-ci je le garde pour le tester sur toi ma petite, continue et prépare le cocktail. Prends le shaker en main, voilà comme ça d’une main ferme… »

Le martinet de céleri passait et repassait doucement sur le postérieur de la soumise pendant que cette dernière versait la vodka, le jus de tomate, le sel de céleri, le piment dans le récipient chromé.

Schlaaaack !

« Ne tremble pas comme ça tu vas tout renverser, concentre-toi ! Ferme le shaker et secoue-le, montre moi ta technique de poignet. Oui voilà, comme ça, continue, secoue encore, énergiquement. Je vois que ton maître t’a bien appris. Il est temps de laisser le liquide s’écouler dans les verres, tout doucement, fais attention à ne pas en perdre une goutte. C’est parfait.

« Jérôme ? viens chercher un verre et sers le maître, qu'il puisse le déguster le temps que le dîner se fasse »
Je servis donc le maître qui avait l’air d’apprécier la tournure que prenait la leçon.

« A l’entrée froide maintenant ».
La soumise prit les avocats, les coupa en deux, les vida. Elle fit de même avec un pamplemousse.
« Prends bien soin de ne pas abîmer la peau des deux demi pamplemousses, ils nous serviront pour notre soutien-gorge empire, occupons nous des pinces de crabes maintenant. En parlant de pinces, j’en avais justement préparé pour toi »
Dame Isabelle posa son martinet et écarta quelque peu le tablier de la soumise et disposa des pinces sur les mamelons durcis de la cuisinière en herbe. Ils étaient reliés par une chaînette que tenait fermement Madame.

« Allons, ne te déconcentre pas, vide les pinces de crabe et mélange bien la chair à l’avocat et au pamplemousse, que leur texture et leur goût se mêlent pour mieux exploser en bouche. »
La soumise s’attela ensuite à créer une dentelle de cacao sur les demi pamplemousses retournés. Elle prépara un sirop épais à base de sucre, d’eau et de jus de pamplemousse. Elle prit un papier dentelle qui sert habituellement à décorer le fond des plats qu’elle déposa sur le sein fictif. Elle passe ensuite un pinceau plein de sirop sur cette dentelle et souffla du cacao en poudre dessus pour obtenir une jolie dentelle de chocolat sur l’agrume mammaire.

Elle prit un plat en porcelaine noire, fit deux monts avec son mélange d’avocats, pamplemousse, chair de crabe et recouvrit chaque mont d’un demi-pamplemousse ainsi décoré. Elle réserva le plat avec sa belle poitrine bien ferme au frais.

« À présent prends les deux magrets de canard que j’ai assaisonnés pour toi, saisis-les à la poêle, des deux cotés, quelques minutes suffisent, il ne faut pas trop les chauffer car sinon ils perdent toute leur tendresse et leur promesse en bouche. La raideur ne s’apprécie pas dans toutes les situations et la souplesse est toujours un gage de chair fraîche. Prépare ta salade maintenant dans chaque assiette, juste quelques feuilles tendres et délicates que tu assaisonneras de quelques gouttes de vinaigre de framboises. Dispose maintenant une fine tranche de jambon de Bayonne et tes magrets dessus, voilà, leur ventre bien en contact avec la salade, pour qu’en les soulevant ils nous découvrent leur petit trésor de framboise et de verdure.

mercredi 8 avril 2009

*[humour] du bout des doigts?

À la demande de Monsieur, j'ai récemment arrêté de me ronger les ongles,
ce que je faisais depuis l'enfance.
Une des choses les plus difficiles à faire croyais-je alors.

Monsieur aime les ongles très longs, taillés et vernis.
Me préparant pour lui, j'ai alors pris vraiment conscience de ce que difficile veut dire!

J’ai tout d'abord découvert qu'il faut accorder son vernis à ongles et son rouge à lèvres.
Ne portant habituellement ni l'un ni l'autre, j'ai fait le désespoir de la jolie vendeuse blonde de la parfumerie près de chez moi.
(Je lui aurais bien fait autre chose, mais ceci est une autre histoire)

Pleine de compassion pour mes consœurs (voir confrères) qui vont se retrouver un jour confrontés à la difficulté de la manucure, je vous livre le fruit de ma guerre contre le vernis à ongles:

Tout d'abord, le matériel:

-lime à ongles en carton
(Le fer abime les ongles, il parait)
-le bout de bois dans l'emballage ne sert pas à retenir l'humidité (pardon jolie vendeuse ), mais à repousser les cuticules (morceaux de peau morte qui squattent vos ongles)
-coton
-dissolvant
- une serviette (jetable ou un chiffon)
- et bien sur le vernis à ongles

Me voici bien installée dans mon joli canapé en cuir, devant la télé.
Le premier drame était noué :
j'ai ouvert la bouteille, qui m'a glissé des mains.


Le canapé n'a pas aimé, mon carrelage non plus.
Dois-je préciser que c'est le moment qu'a choisi mon chat pour venir voir ce que je faisais?
(Et que j'ai maintenant des empreintes de chat (faussement sanglantes) qui courent du salon à la cuisine?)

Pour info, même sur un autre support que vos doigts, le vernis à ongle NE PART PAS A L'EAU!
(Et je vous conseille d'éviter le dissolvant sur un canapé en cuir *snif*)

J’ai ramassé la bouteille de rouge "rubis" et me suis badigeonné le bout des doigts

Fastoche?
Que nenni!
Peindre la main gauche a été (presque) tout seul.
Mais quand il m'a fallu faire la même chose sur la main droite!
J’ai senti ma main gauche se crisper, commencer à trembler, puis soudainement, le pinceau a décrit un grand zigzag:
Un ongle vernis jusqu'à hauteur de mon poignet...

Un brin agacée, j'attrape le coton et le dissolvant, verse l'un sur l'autre et commence à frotter la zébrure.
Satisfaite, je pose le coton sali sur la table et là, mes yeux se posent sur ma main gauche.

Le rouge tout lisse posé si fièrement s'est comment dire:
"Barré en sucette?"
Je me retrouve avec un magma collant et plein de peluches cotonneuses au bout des doigts.

"Zen, restons Zen"

Coton, dissolvant, nettoyage des deux mimines...

Vous avez remarqué que quand vous dissolvez une main, le rouge coule sur l'autre main? Non?
(Moi si)

J'aurais bien jeté tout le bazar à la poubelle, voir par la fenêtre, à ce moment là.
Mais Monsieur avait exigé...

Pour plus de sûreté, j'ai donc commencé par vernir la main droite et ensuite la gauche.
Toute fière, j'observe mes deux extrémités qui brillent si joliment.


J’ai un autre défaut que Monsieur aimerait me voir abandonner:
Je fume.
Du tabac en vrac que je rentre dans une machine, puis dans des tubes.

***
****
*****


Oui, j'ai eu envie de fumer à ce moment précis
Et oui, le tabac collé en touffes sur le bout des doigts, c'est moche.
J’étais certaine que c'était sec, pourtant!!


Coton
Dissolvant
Badigeonnage...

Temps de séchage estimé pour plus de sureté à 10 minutes.
Je commence à me détendre et tends la main vers la télécommande.
Juste à temps, forte de mon expérience, j'évite la catastrophe et repose sagement ma main sur mon genou.

10 minutes de Titeuf
Et toujours pas possible de fumer une cigarette.

Vient enfin le moment de la lime à ongles
Je devine que certains d'entre vous s'exclament: "fallait le faire AVANT"

Merci mais il fallait me le dire AVANT!

L’ongle du pouce complètement écaillé, je craque et passe une deuxième couche sur les trous

Je lâche à nouveau la bouteille par terre, mais j'arrive à écarter le chat du pied, cette fois ci.

Et là, un doute m'assaille:
Suis- je sensée vernir aussi les ongles des pieds?

"La chienne que je suis Monsieur, se couche à vos pieds…"
Fouettez-moi, punissez-moi, mais par pitié, laissez-moi me ronger les ongles!


Soumis(es), Vous est il arrivé de rencontrer des difficultés techniques inattendues lors de vos préparatifs?
Maitres (ses), aviez vous déjà envisagé la punition sous cet aspect?
À tous: quels détails du quotidien ont pu interférer de façon insolite dans vos jeux?
À la jolie vendeuse de la parfumerie: si Monsieur le permet, tu passes boire un verre? J’ai des trucs à te montrer...

*[création] Education gastronomique / part 1

par Axna
que je remercie chaleureusement


Préparer un diner est un acte très sensuel voire même amoureux : il faut être attentionné, précis, délicat, passionné, imaginatif… pour son plaisir et surtout pour le plaisir de celui qui partage ce moment.
N’avez-vous alors jamais remarqué comme certains termes culinaires sont TRÈS ambigus ? Comme certains gestes en cuisine relèvent du BDSM ? Que donnerait donc un repas entièrement réalisé avec le savoir-faire d’un Maître (le dominant d’une relation D/S) et non d’un chef en gastronomie? Et si les mets proposés étaient sublimés comme une femme (ou un homme d’ailleurs) peut l’être à la mode fétichiste ? Libérons notre imagination et nos désirs au service de ce diner quelque peu… suggestif ! Bonne dégustation !



Le Maître la fit frapper à la lourde porte. Celle-ci s’ouvrit lentement sur une femme magnifique, en jupe longue de velours carmin et corset en satin noir. Elle les fit entrer. Ses hauts talons ne faisaient pas le moindre bruit sur l’épaisse moquette rouge. La soumise regarda autour d’elle, appréhendant ce lieu inconnu. Les murs du Donjon étaient en pierres brutes. Dans la pièce circulaire, elle reconnaissait certains accessoires pour les avoir tant de fois expérimentés avec son maître : croix de st André, cheval d’arçon, anneaux et chaînes fixées au mur etc. Il y avait à droite de l’entrée une alcôve où trônait un lit rond recouvert d’un simple drap en soie noire.
Je me tenais au milieu de la pièce, immobile et silencieux comme Madame me l’avait ordonné. Je regardais donc la soumise arriver, intimidée, prête à recevoir une bonne leçon...de cuisine !
J’ai entendu le Maître et Madame échanger quelques mots : « Vous verrez monsieur Sotiris, je vous la rendrai encore plus docile, je l’éduquerai correctement cette petite, vous en serez ravi. »
« J’en suis convaincu et je vous remercie du mal que vous vous donnez, Dame Isabelle».
«Et toi Axna, » dit il en s’adressant à la soumise « tâche de faire honneur à ton maître durant cette leçon, je serai assis dans ce fauteuil à t’observer, me délectant à l’avance de ce que tu me prépareras. Considère Madame comme ta maîtresse et sois bien attentive à ce qu’elle t’enseigne »
La jeune femme, les yeux baissés, répondit « bien Maître » se tourna vers Madame, lui fit une légère révérence et toujours les yeux baissés murmura « je suis à vous Madame ».

« Bien commençons alors ; Jérôme installe le maître comme il se doit et après ça tu nous attendras debout près de lui, dans le plus grand silence ».

Doucement, j’emmenai donc le maître vers un fauteuil qui faisait face à la cuisine.
Celle-ci était une cuisine complètement ouverte sur le Donjon, faisant face à l’entrée. Le carrelage au sol, un damier noir et blanc faisait ressortir l’inox de l’énorme frigo et du piano professionnel. Les ustensiles de cuisine étaient prêts, bien alignés, les couteaux aiguisés.
« Déshabille-toi, garde uniquement ton corset, ta culotte, tes talons, et enfile ce tablier blanc, quand tu auras fini, je t’attacherai les cheveux en queue-de-cheval, ça pourra être utile ». La soumise se retrouva donc la nuque dégagée et juste un tablier immaculé qui couvrait sa poitrine menue mais avenante.
« Pendant cette leçon, tu m’appelleras « chef ». Je vais t’apprendre à cuisiner et servir un repas à la hauteur de ton maître et moi. » continua Dame Isabelle.
Le menu était écrit sur une ardoise et je réussi à distinguer de ma place :
-Bloody Mary et son fouet de Céleri
-Mélangisme sucré/salé et son soutien-gorge empire
-Magret de canard bâillonné et sa salade au vinaigre de framboises en levrette
-Filet de bœuf façon bondage et ses pommes de terres corsetées de truffes
-Virginité de fromage blanc et ses perles ana…nas/fraise
-Sorbet de (feuille de) rose et sa cage de caramel
-Petit abricot fendu et sa crème au chocolat amer

Dame Isabelle prit la soumise par le poignet, l’approcha d’elle et lui montra comment préparer l’entrée. La leçon pouvait enfin commencer.

dimanche 1 mars 2009

*[image]ça doit faire mal!!


Une nouvelle forme de crucifixion ? En l'honneur de quelle divinité ?
Doit-on y voir une punition ou bien une récompense ?
Oseriez-vous porter ou faire porter ceci ?

mercredi 18 février 2009

*[humour] les pieds de Morphée?

L'un des fétichismes les plus répandus est celui concernant les pieds.
Bien que mes goûts me rattachent à d'autres pratiques, mon cher et tendre et moi même avons voulu nous pencher sur la question.
Me voilà donc en tenue sexy, langoureusement étendue sur le canapé, chéri à mes pieds.
Il commence par de petites caresses et enchaine rapidement sur un massage des plus efficaces.
Efficace à un point tel que...

**Je suis tombée raide endormie!**

Un bon gros dodo, bien reposant, comme il m'arrive rarement, insomniaque que je suis.

Aux dires de mon amoureux le lendemain, il a tout essayé pour me tirer du sommeil, mais rien à faire.

Mettant le phénomène sur le compte d'une fatigue brutale, nous avons réitéré quelques jours après
avec le même succès.

De là, pas mal de questions se bousculent dans ma tête enfin reposée:

**Aurions nous découvert un nouveau remède contre l'insomnie?**

**Comment prendriez vous le fait que votre partenaire s'endorme pendant ce qui devrait être un acte amoureux?**
**Comment faites vous, mesdames, pour ne pas vous endormir quand on vous masse les pieds?!**
**Une astuce pour tirer l'autre de sa torpeur? (en évitant le seau d'eau?)**
**Vous est-il déjà arrivé de vous retrouver dans une situation cocasse ou embarrassante liée à un fétichisme?**

samedi 31 janvier 2009

*[débat] Qui va lancer la première pierre?

Au hasard de mes pérégrinations, j’ai constaté l’existence d’une polémique au sujet des Dominas dont la passion est devenu le métier.
De petites annonces en sites web, elles proposent leurs services moyennant rémunération.
Cela peut être une enveloppe, un« cadeau » soigneusement choisis par la dame auparavant, mais aussi un service rendu (repeindre le salon, servir de chauffeur…)
L’acte sexuel est sensément absent de ces jeux pour adultes,
Et pourtant l’amalgame est rapidement fait :
Celles qui jouent pour de l’argent sont assimilées à des prostituées …

Certains « clients » n’ont que ce biais là pour mettre en pratique leurs désirs liés au BDSM.
D’autres cherchent plus simplement un assouvissement de leur libido.
Il existe un type de personne intermédiaire : le chresmatistophile

La chresmatistophilie consiste à ne prendre son plaisir qu'en payant pour.
(Par extension, cela peut être aussi une excitation dut à un vol)
Cette paraphilie nécessite donc un échange d’argent entre les pratiquants.

De là, comment tracer la limite entre une pratique et la prostitution ?
L’acte sexuel suffit il à faire la différence ?

Selon vous, une Domina qui se fait rémunérer peut elle être considérée comme une prostituée et ce, quelques soit les demandes de son partenaire ?
Ou au contraire, considérez vous qu’elle offre un service différent ?
Où situez vous les limites ?

Je tenais à préciser que je n’ai aucun à priori à ce sujet, bien évidemment.
Merci de ne me taper que sur la fesse gauche !

**se sauve**

mardi 20 janvier 2009

*[débat] le meilleur ami de la femme?

Aujourd'hui, en me baladant de liens en liens, à la recherche de sites intéressants à découvrir, j'ai atterri sur un blog qui m'a franchement interpelée.

Ne sachant pas trop par "quel bout le prendre", j'ai choisi, pour une fois, de ne rien expliquer et de ne pas poser de questions.

Je vous propose juste de jeter un œil (ou deux) et de livrer vos impressions à chaud.


J'insiste toute fois sur une chose:
**Ce blog est complètement réservé à un public averti!**

http://amourinterdits.centerblog.net/

vendredi 16 janvier 2009

*[création] Bondage Academy /Part 5

Par Duncan

Cependant, une cage restait vide. Les applaudissements et les hurlements du public se turent lorsque le maitre se dirigea vers elle. Alona le suivant à petits pas, perchée sur ses ballet boots.
Le maitre leva le bras pour demander le silence.
« Voici venu l’heure de notre petite surprise. La sixième cage est toujours vide mais plus pour longtemps. En effet, cette année, pour ajouter un peu de piment à l’Académie, nous avons décidé que l’une des candidates ne serait pas volontaire ! »
Stupeur dans la foule. Un brouhaha s’éleva, que le Bourreau fit taire d’un geste brusque.

« Allons, silence, je vous prie ! La personne choisie ne l’a pas été au hasard. C’est l’une d’entre vous, mesdames. »
Léa frissonna. Une boule d’angoisse se forma dans son estomac. ; Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et vit que la plupart des femmes de l’assemblée, si fières de parader dans leur tenue fétichiste, avaient soudain pâli et semblaient très mal à l’aise.

« Elle est célibataire et a hésité à participer à l’émission. »
Toutes les femmes accompagnées poussèrent un soupir.
« Elle a moins de trente ans. »
Léa se mit à transpirer. Plusieurs femmes sourirent.
« Elle a les cheveux noirs et les yeux marron. »
Elles n’étaient plus que cinq à correspondre à ce signalement sommaire. Léa s’aperçut qu’elle tremblait.
« Mesdames et messieurs ! Je vous demande d’applaudir très fort notre nouvelle candidate ! »

Le roulement de tambour eut un effet hypnotique sur Léa. Elle s’aperçut à peine que ce n'était pas elle qui tremblait mais son fauteuil. Des sangles en sortirent et la ficelèrent au siège. Incapable de bouger, elle s’apprêta à crier lorsqu’on introduisit dans sa bouche un bâillon boule énorme qui l’étouffa à moitié. Paniquée, elle essayait de se dégager, tandis que son siège, situé au bout d’une rangée, bougea sur la droite, se positionna au milieu de l’allée centrale et descendit lentement vers le plateau sous les applaudissements du public.
Arrivé au centre de la scène, le fauteuil pivota et fit face au public. Léa s’agita de plus belle, les larmes aux yeux. Ses liens se resserrent, lui arrachant un gémissement de douleur.

« Voici Léa ! »

C’était un cauchemar ! Il la connaissait. Elle ne comprenait plus.

« Chut, chut s’il vous plait. »
Les applaudissements cessèrent.
« Regardez comme elle est belle, notre demoiselle en détresse, toute de cuir et latex vêtue. »
Le maitre de l’Académie tournait autour d’elle comme un prédateur autour de sa proie.
« Nous connaissons tout de vous, ma chère. Nous allons vous faire connaitre tout ce que vous avez toujours voulu subir et bien plus encore. Bien sûr, vous n’avez pas votre mot à dire. Contrairement aux autres candidates, vous êtes qualifiée d’office. Mais que vois-je ? »
Il se pencha vers elle. Léa essaya de reculer en gémissant. Elle pleurait franchement maintenant.
« La coquine porte un corset ! C’est très bien, vous apprécierez notre fil rouge. »
Elle secoua la tête frénétiquement, essayant de se dégager de ses entraves.
« Cela ne sert à rien, ma chère. Gardez plutôt vos forces pour la suite. »
Il se tourna vers le public.
« Et bien, il est temps pour nos candidates de partir pour le Donjon. La première recalée sortira dans deux semaines, la gagnante dans trois mois. Toutes les deux semaines, une candidate sera éliminée et cela, c’est vous qui le déciderez ! »
Applaudissement assourdissant.

Léa n’en pouvait plus. Elle vivait un véritable cauchemar. Elle regarda les cinq cages et les corps nus immobiles à l’intérieur être emporté dans les coulisses et s’aperçue soudain qu’elle les suivait dans son siège, poussée par le Bourreau en personne.
Les six candidates furent rapidement conduites dans une camionnette noire. Les cages furent fixées aux parois latérales et son siège contre celle du fond. Les portes se refermèrent, laissant les filles dans l’obscurité la plus complète. Leur respiration rapide et chaotique résonna comme le tonnerre dans le silence total de l’habitacle.


- FIN -


j'encourage vivement tout le monde à exiger la suite!!

Duncan, AU BOULOT!!

jeudi 15 janvier 2009

*[création] Bondage Academy /Part 4

Par Duncan

« Bien ! Je vais maintenant vous rappeler le déroulement de cette émission. Six femmes vont subir pendant trois mois de délicieux mais néanmoins terribles tourments. Avant d’accueillir nos nouvelles esclaves, nous allons vous parler des règles qui régissent notre Académie. C’est vous, public adoré, qui allez décider du sort de ces six jeunes femmes. Une série de délicats tourments va vous être proposée. Vous aurez la possibilité chaque semaine de voter par téléphone, sms ou internet pour choisir laquelle de nos soumises devra subir de nouveaux jeux. Il y aura six nouvelles épreuves chaque semaine. La première semaine, chacune d’elles aura sa part. Ensuite, au cours de notre émission hebdomadaire, vous devrez aussi choisir celle qui devra quitter l’Académie car elle n’aura pas été une bonne esclave et ne vous aura pas satisfait. Bien sûr, l’une de celles qui resteront subira une épreuve de plus. Nous avons un fil rouge cette année. Face à l’enthousiasme qu’a provoqué la réduction de tour de taille extraordinaire d’Alona l’an dernier, nous avons décidé d’imposer cette épreuve à toutes nos candidates, le but étant bien sûr de battre le record de 33 cm. »

Un murmure parcouru la foule. Léa fut subitement très contente de ne pas avoir postulée pour participer à l’émission. Elle se sentait déjà trop serrée dans son corset réduisait la taille que de dix centimètres. Descendre à ce niveau représentait pour elle une perte de 25 cm. Impossible ! Elle en suffoquait rien que d’y penser.

Alona prit la parole.
« Nous allons maintenant accueillir nos 5 premières candidates. Mesdames et messieurs, je vous demande de saluer chaleureusement Julie ! »

Sous un tonnerre de musique et d’applaudissements, la première jeune femme entra sur le plateau. Elle était grande, brune, les cheveux tirés en queue-de-cheval, nue à l’exception des chaines qui reliaient ses poignets et ses chevilles à son cou.

« Claudine ! »
Une petite rousse fit son apparition dans la même tenue.

« Tran ! »
Une jolie asiatique entra, elle aussi enchainée.

« Alya ! »
Une grande femme noire entra.

« Et Samia ! »
Une jolie petite beur un peu ronde se plaça à côté des autres candidates.

« Comme vous pouvez le constater, nous disposons d’un panel significatif de ce que peut nous offrir la nature féminine. »
Le maitre de l’Académie s’avança vers elles.
« Mesdemoiselles, voici venu votre dernière chance de reculer. Si vous répondez oui à ma question, vous serez conduites dans ces cages de transport au donjon où vous passerez les trois prochains mois. Sinon, vous devrez quitter l’émission immédiatement. »

Le Bourreau imposa le silence aux spectateurs. La lumière baissa et une musique digne d’un film à suspense se fit entendre.

« Acceptez vous, dès cet instant et pour les trois mois à venir, d’appartenir corps et âmes à l’Académie, d’accepter son règlement, d’obéir et de subir les épreuves qui vous seront imposées avec humilité et soumission ? Sachez que vous ne serez plus jamais les mêmes après votre séjour parmi nous. Il y aura certainement des séquelles tant physiques que psychologiques, certaines même irréversibles. Réfléchissez bien ! »

Le silence se fit plus pesant.

Puis, une après l’autre, la voix chargée d’émotion, les candidates acceptèrent. Elles furent alors conduites vers les cages par des soubrettes latexées. La structure métallique les moulait parfaitement. Une languette de métal pénétra dans leur bouche, les bâillonnant, telle une muselière moyenâgeuse. Enfermées dans cette variante de la vierge de fer, elles attendaient leur sort, incapables de faire le moindre mouvement.

mercredi 14 janvier 2009

*[découverte] Petite histoire de la ceinture de chasteté.

Par Duncan

Tout le monde a entendu parler des ceintures de chastetés cadenassées dont les seigneurs du moyen âge ceignaient la taille de leurs femmes lorsqu’ils partaient en croisade ou en campagne pour de longs mois, voir des années. Elles étaient censées garantir la fidélité des dites épouses jusqu’au retour éventuel du mari précautionneux.

Hé bien, il semblerait que cela soit un mythe.

Il est fait mention pour la première fois de manière symbolique à la ceinture de chasteté dans un lais de Marie de France au XII ièm siècle (les lais sont des contes d’aventure et d’amour, où figurent souvent des fées, des merveilles, des transformations dixit Gaston Paris, médiéviste de la fin du XIX ièm siècle). Dans ce lais, un jeune homme noue une ceinture autour de la taille de sa belle tandis que celle-ci fais un nœud au bas de sa chemise. C’était un symbole de leur fidélité réciproque, seul celui ou celle qui pourrait défaire ou briser ces nœuds sans l’aide d’outils aura le droit d’être aimé par eux.
Il est de nouveau fait allusion à une ceinture de ce type dans le « Livre du Voir-Dit » écrit au XIV ièm siècle par Guillaume de Machaut.
En 1405, Kyeser von Eichstad le Bellifortis, dans son traité d’art militaire, le Bellifortis, montre une illustration d’une ceinture de chasteté métallique. Cette ceinture, dite Florentine, aurait été surtout portée par les femmes de Florence et était destiné à les protéger contre un éventuel violeur lors des attaques de la ville ou bien pendant leur déplacement.




On peut aussi voir un lien avec la ceinture d’étoffe porté par les moines et les moniales de l’époque médiévale et qui symbolisait leur vœu de chasteté. La ceinture des prêtres représente encore aujourd’hui le symbole de leur chasteté et de leur pureté.

Dans son livre « Les vies des Dames Galantes », Pierre de Bourdeilles, abbé de Brantôme (1540-1614), semble donner une indication sur une éventuelle apparition de vraies ceintures de chasteté durant le règne de Henry II, soit entre 1547 et 1559.
Rabelais, dans « Horribles et Epouvantables Faits et Prouesse du très renommé Pantagruel » la mentionne aussi en 1532.
Une autre preuve est la découverte du squelette d’une femme enterrée avec une ceinture métallique à l’entre-jambe. Elle serait morte entre la fin du XVI ièm siècle et le début du XVII ièm.

Certains musées, comme le British Muséum ou bien le musée de Cluny à Paris possèdent des exemplaires de ceintures de chastetés métalliques qui ont longtemps été considérées comme authentiques. Celles du musée de Cluny, originellement datées du XVI et du XVII ièm siècle se sont avérées avoir en fait été fabriquées au XIX ièm.
La ceinture exposée au musée de l’Inquisition de Carcassone semble, elle, être du XVI ièm siècle.




Les ceintures de chasteté sont donc apparues à La Renaissance et non au Moyen âge, comme le veut la tradition populaire. De plus, il semblerait qu’elles n’aient été utilisées que très rarement dans des cas très précis, comme protection contre le viol par les femmes lors de leurs déplacements ou bien du siège de leur ville, à cette époque.
Au cours du XVIII ièm siècle, son usage semble être plus étendu. Elle aurait été très utilisée dans les couvents, pour protéger les nonnes des tentations solitaires ainsi que par des maris jaloux ou des amants qui se séparaient.



Selon Piero Lorenzoni, dans son « Histoire secrète de la ceinture de chasteté », la ceinture qu’il qualifie de ceinture de volupté, contredisant son but premier de maintien d’un certain ordre moral, n’a d’autre fonction que d’exacerber les désirs en jouant sur l’interdit et l’accès à l’intimité de l’autre, permettant ainsi de les libérer dans un torrent de passion retenue.

De nos jours, la ceinture de chasteté est souvent utilisée dans les jeux BDSM.
A l’origine uniquement féminine, elle a été décliné avec succès, selon certain fabricants (Neostil en vendrai plus de mille par an en Allemagne), en modèle masculin rappelant la ceinture florentine traditionnelle ou bien adoptant la forme d’une cage emprisonnant le pénis et empêchant toute érection.
Elle permet de contrôler la sexualité du ou de la soumis(e), entièrement dépendant de la personne qui possède la clef de la ceinture.








Avez-vous déjà entendu parler de telles ceintures ?

En avez-vous déjà porté ou bien aimeriez-vous le faire ?

Préférez-vous un style typiquement médiéval en métal ou bien une esthétique plus moderne en cuir ou en plastique ?

Mesdames et messieurs les dominants, que pensez vous de son utilisation en BDSM ?

Et vous, soumises et soumis ?

mardi 13 janvier 2009

*[création] Bondage Academy /part 3

Par Duncan

Le public fit une standing ovation alors qu’une étrange silhouette apparaissait sur le plateau au milieu d’un geyser de fumigène et de stroboscope. Elle était grande, vêtue de cuir noir des pieds à la tête, perchée sur des ballets boots. Tout son corps était serré dans une robe corset qui la faisait ressembler à un sablier tant sa taille était minuscule.Une minerve emprisonnait son long cou et l’obligeait à garder la tête un peu en arrière et totalement immobile. Une longue queue-de-cheval blonde sortait du masque en cuir lacé serré sur sa tête. Ses yeux verts souriants balayaient la salle et un grand sourire étirait ses lèvres rouge vif. Quant à ses bras, ils étaient attachés derrière son dos par un grand mono-gant serré aux poignets et aux coudes, tirant sur ses épaules et soulignant sa poitrine, déjà proéminente sous la pression du corset.
Le présentateur s’approcha d’elle et la salua.
« Ma très chère Alona ! Quel plaisir de vous revoir, surtout dans une si ravissante tenue. »
« Tout le plaisir est pour moi, maitre. »

Léa eut l’impression que sa voix tremblait un peu. C’était peut-être le trac ou bien la formidable pression que semblait lui infliger sa tenue.

« Pour nous aussi, je vous l’assure. Alors qu’avez-vous bien pu faire des deux millions d’euro que vous avez gagnés l’année dernière ? »
« Des choses assez banales, j’en ai peur. J’ai acheté une maison, beaucoup de vêtements fétichistes et de matériel, et j’ai été obligée d’engager du personnel pour s’occuper de moi. »
« Comment ça ? Dites nous tout.»
« Pour me laver, m’habiller, me chausser, me faire le ménage. Depuis la fin de la Bondage Académie, l’année dernière, j’ai découvert que mon corps s’était habitué à porter un corset et des ballet boots, par exemple. Je ne peux plus rester plus d’une demi-heure sans être très fortement corsetée et je ne peux plus marcher avec des chaussures normales. »
« Fantastique ! Il est normal que vous subissiez les conséquences de ce que vous avez enduré l’an dernier. Vous avez atteint des limites d’endurance. Êtes vous toujours corsetée à 33cm de tour de taille, comme lors de votre victoire ? »
« Hé bien, ce soir oui, mais en général, je ne descends plus en dessous de 36 ou 38 cm. »
« Ho ! Quel manque de discipline ! Hé bien, nous allons faire en sorte que pendant ces trois mois, vous restiez à 33 cm, n’est-ce pas ? »
« Bien sûr, maitre. Avec plaisir. »
« Formidable ! On l’applaudit bien fort ! »

Léa frissonnait. Cette folle était volontairement mutilée. Son corps était déformé de manière irréversible. Cette idée l’horrifiait, mais le petit picotement familier au creux de ses reins lui signifiait qu’une partie d’elle l’adorait.

dimanche 11 janvier 2009

*[création] Bondage Academy /part 2

Par Duncan

Un murmure parcouru la foule bigarrée des spectateurs. Puis le silence ne fut plus perturbé que par le bruissement des tenues en latex et le crissement du cuir sur les sièges.
Un homme pénétra sur le plateau. Il était grand, musclé et portait des rangers noires, des pantalons de cuir moulant et un harnais en cuir clouté qui soulignait sa musculature. Son visage était dissimulé par un masque également en cuir.
« Mesdames et messieurs ! » dit-il d’une voix grave qui fit frissonner Léa « Bienvenu sur
le plateau de la Bondage Académie ! Je suis le Bourreau, votre chauffeur de salle. Je suis là pour vous faire réagir au bon moment au cours de l’émission. Alors, nous allons commencer par un exercice simple. Vous allez tous me dire bonjour d’une seule voix. OK ? Je vous écoute. »
« Bonjour, Bourreau ! » fit la foule presque d’une seule voix.
« Ouais…C’est pas mal pour un début. Passons aux choses sérieuses. Je vais me tenir au pied de votre estrade avec des panneaux à la main. Il y est écrit trois choses dessus : APPLAUDISSEZ, RIEZ et STOP. Ce que vous devrez faire tous ensemble est écrit sur le panneau que je tiendrai, OK ? »
« OUI ! »
« Bien ! On va essayer. Ceux qui n’obéissent pas seront fouettés »
Rire dans la salle.
Le Bourreau brandit le panneau APPLAUDISSEZ.
Silence.
« Je vois… On joue aux malins… Assistants ! Fouet pour tout le monde ! »
La salle explosa de rire. Le quart d’heure s’écoula dans la bonne humeur. Le Bourreau fit si bien son travail que l’ambiance au début de l’émission était survoltée.
« Silence, s’il vous plait ! » cria le Bourreau « L’émission va commencer dans deux minutes. Applaudissez nos présentateurs dès que je vous l’indique. »

La lumière dans la salle baissa. Le générique retentit, une version techno indus de « Fais-moi mal, Johnny » de Boris Vian. Sur l’écran géant défilaient des illustrations de John Willy, traversées par une danseuse bondagée, latexée et bâillonnée en images de synthèse.
Le générique se termina au moment où la foule explosa en applaudissement pour accompagner l’arrivée sur le plateau de l’animateur de l’émission. Il n’était connu que sous le surnom de « maître de l’Académie ». Il portait un smoking en latex noir du plus bel effet sous les projecteurs. Son sourire carnassier et ses yeux bleu acier rayonnaient au milieu de la façade de latex lui recouvrant le visage.

« Cher public, chers téléspectateurs ! Merci d’être si nombreux à suivre cette deuxième édition de la Bondage Académie !!!! »

Tonnerre d’applaudissement.

« Cette année, je ne serai pas seul pour diriger l’Académie pendant les trois mois de cette nouvelle cession. J’aurai à mes côtés une assistante de charme, quelqu’un que vous connaissez tous, quelqu’un que vous avez plébiscité, à qui vous avez fait subir les pires tourments et qui grâce à vous est devenue une super star.
Mesdames et messieurs, je vous demande une ovation pour saluer la grande gagnante de l’année dernière : OLANA !!!! »

samedi 10 janvier 2009

*[création] Bondage Academy /Part 1


Par Duncan



Léa regardait le décor du studio avec étonnement. Le plateau était semi-circulaire. Au fond, face au public se dressait un immense écran bordé de tentures bordeaux et soutenue par trois piliers recouvert de latex noir. Les corps féminins qui y étaient représentés, bien qu'aux formes exagérées étaient criants de réalisme.


Il en était de même pour les colonnades grecques qui ornaient chaque bord circulaire du plateau. Sur la gauche de l'écran, six cages métalliques, représentant elles aussi des corps de femmes, attendaient vide, leurs prisonnières. Elles étaient posées sur une statue de deux femmes agenouillées côte à côte. Leur texture brillante reflétait la lumière des projecteurs de fort belle manière.


Léa fut surprise par le nombre de cage. Il ne devait y avoir que cinq candidates. Les règles avaient dû changer.

Ce n'était que la deuxième édition de la Bondage Academy. Elle se rappela sa réaction en découvrant cette émission, un an auparavant. Passé le choc initial de l'étonnement et du dégout, elle avait senti un étrange sentiment l'envahir un peu plus à chaque émission. En fait, dès la troisième semaine, elle ne rêvait plus que de bondage, de latex et de tortures délicieuses. Chaque émission la mettait dans un état d'excitation incommensurable. À la fin du troisième mois de diffusion, lorsque la gagnante avait été déclarée, elle était devenue, comme des milliers d'autres, une adepte convaincue du SM.


Elle était pourtant encore assez timide en la matière. Elle avait modifié son look peu à peu, en commençant par les chaussures (des talons de plus en plus hauts, elle en était à douze centimètres) puis en orientant progressivement sa garde-robe vers le fétichisme. Elle ne portait désormais plus que du cuir, du latex ou du vinyle, noir de préférence. Récemment, elle avait découvert les corsets avec bonheur et envisageait sérieusement de réduire sa taille au maximum.


Ses expériences de soumise étaient encore peu nombreuses, mais elles lavaient conforté dans lidée que sa voie était dans la soumission. Cependant, ce quelle avait vécu lui avait laissé un goût amer, un mélange de frustration et de honte. Elle avait du mal à accepter ses nouvelles tendances. Ses fantasmes lui faisaient peur et elle ne se sentait pas le courage de sabandonner totalement à ses pulsions.


Cest pour cela quelle ne sétait pas présenté à la Bondage Académie. Cela et la peur. Ce que les candidates avaient subi lors de la précédente édition avait été terrible et irréversible dans certains cas. Elle était donc là en spectatrice, confortablement assise dans les tribunes, perchées sur ses talons hauts et engoncée dans sa combinaison de latex noir et son corset de cuir trop serré.

Une voix sortie des haut-parleurs la tira de sa rêverie.


« Mesdames et messieurs, un peu de silence sil vous plait. Lémission commencera dans 15 mn ! »

mercredi 7 janvier 2009

*[débat] Dura lex, Sed lex

Mesdemoiselles, imaginez…

Vous venez juste de vous installer à Norfolk, dans l’état de Virginie aux États Unis.
Vous êtes arrivée tard dans la nuit et vous n’êtes pas sortie pendant deux jours histoire de mettre un peu d’ordre dans votre nouvelle maison. Finalement, vous décidez d’aller faire quelques courses et vous sortez, habillée tout à fait normalement.
Il vous semble que les gens vous regarde bizarrement dans la rue, mais vous n’y prêtez pas plus attention qu’au fait que la plupart des femmes que vous croisez semble avoir une taille étrangement fine.
Au moment où vous sortez de l’épicerie, les bras chargés de paquets, un homme en civil, accompagné de deux policiers en uniforme, vous aborde.
Il vous présente une carte sur lequel vous pouvez lire avec étonnement « Corset inspector ».
Ce monsieur vous demande ensuite si vous portez un corset. Suite à votre réponse négative, les policiers vous demandent de les suivre au commissariat car vous êtes en infraction avec la loi…

Fiction ? Pas tout à fait.
Dans la ville de Norflolk, état de Virginie, il est interdit à une femme de sortir si elle n’est pas corsetée. (Il existait même dans le temps, un service spécial d’inspecteurs de corset, réservé aux hommes, bien sur)
Cette loi, datant du XiX ièm siècle est toujours active de nos jours mais n’est pas appliquée.

Dans la ville de Merryville, Missouri, au contraire, le port du corset est interdit aux femmes car cela prive les mâles américains de base de la possibilité d’admirer les courbes naturelles de la gente féminine.

Il existe, aux États Unis, quantité de lois fédérales qui entendent régir la sexualité des braves citoyens américains.
En voici quelques exemples :

- Depuis 1990, les états de l’Idaho, Utah, Arizona, Oklahoma, Minnesota, Louisiana, Mississippi, Alabama, Georgia, South Carolina, North Carolina, Virginia, Maryland, Massachusetts, Rhode Island and Washington D.C. ont interdit l’usage des dildos.

- Dans le Mississippi, le SM est interdit par la loi.

- A Oxford, Ohio, il est illégal pour une femme de se déshabiller devant la photo d’un homme.

- La seule position sexuelle autorisée par la loi à Washington, D.C. est la position du missionnaire.

- A Romboch, Virginie, il est illégal de pratiquer une activité sexuelle la lumière allumée…

Ce type de loi n’est pas l’apanage des seuls États Unis (n’oublions pas que jusqu’en 1982, l’homo sexualité était passible de prison en France). Chaque époque, chaque civilisation, chaque pays en a promulgué, leur contenu variant selon les mœurs ou la tolérance du moments.

Vous trouverez à cette adresse d’autres exemples de lois « sexuelles » à travers les ages et les pays : http://www.dribbleglass.com/subpages/strange/sexlaws.htm

Ami(e)s fétichistes des corsets, iriez vous habiter à Norfolk si cette loi était réactivée ?

Plus sérieusement, que pensez vous de ces lois ?

Est ce, selon vous, à l’état de régir la sexualité de ses concitoyens ? (hors cas extrême comme la pédophilie, la nécrophilie et autres joyeusetés du genre, bien sur)


Par Duncan

*[découverte]Ballets boots

Au seizième siècle, les dames de Florence appréciaient les chaussures arrivées d’Orient et la chaussure surélevée d'Espagne. C’est à cette époque que le talon aiguille a été inventé. Catherine de Medici a porté et popularisé ce style. Les hommes de la Cour française ont porté des chaussures à talons aiguilles pendant deux ou trois siècles.

Les origines de la danse sur pointes sont mal connues. Avant d’être l’apanage des danseuses, il semble qu’elle ait été pratiquée au XVIIIe siècle par des hommes dans des théâtres de foire napolitains. (Russell W. Belk, University of Utah, USA)
Les ballerines auraient commencé à pratiquer les pointes pendant la période romantique, durant la première exécution enregistrée à l’Opéra de Paris, en 1832 par Marie Taglioni, dans « La Sylphide », ballet composé par son père, Filippo Taglioni.
Les poussoirs mous de satin utilisés à l’époque ont évolué peu à peu pour devenir les chaussons de pointe que nous connaissons actuellement.
Son pied fétichisé dans son chausson, la ballerine cesse d’être une femme pour devenir une créature esthétique. (Sylvie Jacq-Mioche in Dictionnaire Larousse de la Danse)

Bien que les talons hauts soient de loin le rite de passage se rapportant aux chaussures le plus courant parmi les jeunes femmes, quelques-unes on dit que la première paire de chaussons de ballet, de chaussures non orthopédique ou de collants ont été leurs marques de maturité féminine.
Parmi les hommes, obtenir et porter certains types de chaussures était vu également comme un rite de passage d’adolescence.

Dans le jeu érotique, la ballet shoes peut aussi être le symbole du passage à la maturité.
Ainsi, on peut trôner comme une reine avec ses ballets shoes qui marquent aussi un paradoxe, celui d’une théâtralité excessive : être une étoile à tout prix pour exprimer une histoire d’amour (généralement douloureuse) comme dans Cendrillon, le lac des cygnes, etc…
Ces chaussons existent en bottes également, qui peuvent êtres portées aussi bien par des hommes que par des femmes.

Un gadget favori des jeux sadomasochistes est celui de la chaussure aux talons vertigineux, contraignants. La chaussure est parfois verrouillée, cadenassée, impossible à enlever. On peut dès lors s'interroger sur la symbolique du pied et de la chaussure quand on constate qu'ils sont un signe renvoyant autant à la contrainte qu'au pénis ou au vagin. Les significations s'harmonisant d'ailleurs fort bien l'une et l'autre.
(Les masochismes ou l'effet-Mère », Michel Mogniat)

Pensez-vous que seuls les fétichistes ayant pratiqué ou encore des amateurs de danse éclairés, puissent être touché par l’érotisme que l’on peut générer en portant des ballets shoes ?

La peur de la douleur que peut engendrer le port de ces chaussons vous effraye –t-elle ?

Avez-vous déjà porté des ballets boots et que pensez vous de cette expérience ?



Par Duncan

mardi 6 janvier 2009

*[découverte] la nuque

Françoise Sagan a dit: "Mais il y avait quelque chose en moi qui me destinait à suivre la nuque bien rasée d'un jeune homme, à me laisser toujours emmener, sans résistance, avec ces petites pensées glaciales et glissantes comme des poissons. Et une certaine tendresse."

Cette phrase me trottait dans la tête et suite à une conversation avec une fétichiste de la nuque, je me suis interrogée.
Je n'ai trouvé nulle part, un nom pour cette paraphilie, pourtant elle existe belle et bien!
Cette partie du corps, souvent cachée sous la chevelure, parfois, au contraire, exposée aux regards.
Certains aiment faire abdiquer l'autre, amoureusement, en y posant la main.
D'autres perdent tout contrôle, pour peu qu'on leur caresse la nuque.

Un port de tête élégant met la nuque en valeur, mais on peut aussi l'agrémenter d'un collier, d'un tatouage, voir d'un piercing, pour les moins douillets.
Dans les jeux de domination, courber la tête expose la nuque,une façon de montrer que l'on se livre à l'autre. Le côté désarmant/désarmé.
Une personne mal à l'aise ou troublée, d'instinct, cachera sa nuque de sa main, ou avec ses cheveux. La fragilité.
c'est aussi au niveau de la nuque que ça "picote" quand on sent que quelqu'un nous observe.

Certains rois, et nobles, ont du poser leurs cou/ nuque, dans une guillotine.
Chez les nouveaux nés, la nuque doit être bien maintenue, quand on manipule l'enfant.
Chez les félins,le mâle agrippe la nuque de la femelle pendant tout l'accouplement.C'est aussi là qu'ils mordent pour achever leurs proies.
En médecine, la nuque est l'endroit ou se manifeste des douleurs issues du corps entier.
Un bon massage de la nuque ôte souvent les maux de tête.
En littérature, pour décrire un homme fort, on dit qu'il a une nuque épaisse.
D'ailleurs, le géant Atlas, il le porte où le monde?

En sommes, la nuque compte bien plus qu'on ne pourrait le croire au premier abord.

"Après quarante ans, c'est sur la nuque que nous portons notre véritable visage, regardant désespérément en arrière."
[ Marelle (1963), Raynela ]


Selon vous, qu'est ce qui pourrait expliquer cet attrait?
Éprouvez vous un intérêt particulier pour les nuques des autres?
Pour la votre?
Avez vous déjà été surpris par la grâce d'une nuque aperçue ?

*[débat] témoignages

LUI :
« Je me suis rendu compte entre 10 et 12 ans, que je ne regardais pas chez les femmes les mêmes parties que mes camarades. Lorsque l’on « lisait » les livres pornographiques trouvés dans les tiroirs secrets de nos parents, moi je ne m’arrêtais pas sur les mêmes pages que les autres. Mes camarades lançaient des cris de joie à la vue d’une grosse poitrine exhibée fièrement alors que moi je ne devenais dingue que lorsque certaines parties étaient cachées sous du tissu. »

ELLE :
« Il ne me plaisait pas plus que ça, et pourtant quand il m’a prise dans ses bras, ma main a effleurée son manteau de cuir ... une sensation est montée en moi, l’excitation, l’envie… »

LUI :
« Durant l’adolescence ces goûts ne se sont pas amoindris ! J’ai eu beau lutter contre mes perversions, rien à faire : j’étais un malade mental, un gros dégueulasse et il fallait bien que je vive avec. Je me sentais bien seul avec ma maladie »

ELLE :
« D’où vient ce trouble ?
De quoi s’agit-il ?
Mon Dieu je suis une détraquée !!!
À qui en parler ! »



Ces deux témoignages vous parlent sûrement. Que ce soit durant l’enfance ou à l’âge adulte, un jour nous avons ressentis en nous une différence. Nous avons du vivre avec, sans trop la comprendre. Puis au hasard d’une discussion, d’une rencontre nous découvrons la notion de fétichisme
C’est l’illumination. Ce trouble n'est pas nouveau mais nous l'admettons enfin et nous ne sommes plus seuls.


Vous souvenez vous de vos premiers émois dans ce domaine ?
Comment y avez-vous fait face ?
Des anecdotes peut-être ?

*[débat] les premiers pas

J’ai découvert il y a quelques mois que ma différence avait un nom : j’étais fétichiste
Comprendre cela a bien évidement provoqué des changements importants notamment dans mon apparence
Faire face aux réactions et jugements de mon entourage n’a pas toujours été simple
Et j’ai souvent craint de ne pas être comprise
Me cacher aurait été facile, mais pas question !
La liberté était à portée de main
Je me suis donc lancée dans l’aventure
Cela a abouti à des situations souvent cocasses :

Comme le jour ou ma mère m’a demandé des détails sur une tenue que je venais d’acheter (sans lui montrer :p)
Je lui ai décrit à mots prudents un joli collier :
« Tu sais maman, les colliers ras du cou un peu large et qui… »
« Oui un collier de chienne quoi ! »
« On mange quoi ? »


Une de mes amies, 45 ans, musulmane, voilée de la tête aux pieds,
est venue chez moi à l’improviste et j’allais sortir
Je portais un serre taille, des talons hauts et un manteau en cuir
(Et une jupe bien entendu)
Je ne savais pas trop comment me comporter (je vais à un bal costumé ? mes djellabas sont au pressing ?)
Elle m’a regardé et m’a dit :
« C’est joli le truc que tu portes ! Ça me plairait bien ça »
« Euh…….oui……. »
« On y va ? »

Et ce voisin sympathique :
« Je n’avais jamais remarqué que tu étais aussi grande ! »
En fait j’ai rangé les babouches et je porte des talons aiguilles »
« Fais voir ? »
« Et comment va votre femme ? Vous partez en vacances cet été ? »

Mes amis me trouvent différente et me le font remarquer, leurs questions amenant régulièrement une lueur d'intérêt ou d'amusement dans leur regard
« Tu as quelque chose de nouveau mais quoi… »

Mais quoi, justement…
Avez-vous vécu ce genre de situations ?
Avez-vous expliqué le « pourquoi » ?
Avez-vous eut le sentiment qu’afficher votre fétichisme modifiait le comportement des autres à votre égard ?
Des anecdotes ?

dimanche 4 janvier 2009

*[Philo] Où il y a de la gêne, il y a parfois aussi du plaisir.

Quand je suis arrivée chez lui, il m'a demandé tout de suite de me déshabiller.
Un peu gênée, j'ai retiré mes vêtements et me suis assise, croisant les bras contre mon torse.
Je n'en menais pas large, vous pouvez me croire!
Il s'est approché, tranquillement et a posé les mains sur moi.
Sur ma nuque d'abord, puis il est descendu le long de mon dos.
Un long frisson m'a parcourue.
Il m'a demandé de me détendre, alors j'ai inspiré profondément, puis ai laissé mes poumons se vider lentement.
Au fil des minutes, pendant que ses mains continuaient d'aller et venir sur moi, la gêne a laissé place à des troubles différents.
De l'excitation, de l'envie...
J'espère qu'il ne s'est rendu compte de rien!

La cinquantaine bien sonnée, petit et grassouillet, il n'est pas mon type d'homme pourtant.
Mais il a des mains en or.

Encore heureux, puisqu'il est kiné...


Vous est-il déjà arrivé d'éprouver ce genre de trouble, dans des situations qui ne s'y prêtaient pas du tout?
Qu'auriez-vous fait si l'autre s'en était rendu compte?
Ou que feriez-vous, pour que justement il s'en rende compte!!
Des détails croustillants, des anecdotes? :p


Le mot de la fin?

Vivement mon prochain lumbago!

*[création] au restaurant

J’ai senti ton regard sur moi
Tes yeux chargés de désir
Alors d’un geste anodin, j’ai laissé glisser la bretelle de ma robe le long de mon épaule
J’ai croisé les jambes livrant à ton désir mes bas résilles
Tu t’es empourpré
Alors j’en ai ajouté
Croisant les cuisses si haut que tu as pu constater que je ne portais pas de sous vêtements
De sentir ta fièvre a brutalement allumé la mienne.
Le serveur approche et nous passons commande

Nos amis, assis en face de nous ne semblent se rendre compte de rien
Le garçon, lui est un peu intrigué par ma posture
Je lui souris, fais un clin d’œil
Il sourit en retour et s’éloigne, non sans nous lancer un regard entendu

Tu te tiens très raide sur ta chaise, tu es un peu mal à l’aise
Tu n’oses pas
Ma cuisse nue près de toi te semble une invite, pourtant
Ma bretelle glisse encore
Et je te demande gentiment si tu peux m’aider à la fixer un peu mieux
Je me penche vers toi, t’offrant la vue de mes seins libres de toute contrainte dans ce tissu qui semble vouloir disparaitre encore un peu plus

Tu vires à l’écarlate
Lui, face toi te regarde et s’inquiète,
« Tu vas bien ? Tu sembles fébrile »
Puis il me regarde, alors je baisse les yeux afin qu’il ne devine pas le trouble que nous partageons

La conversation reprend
Entre eux, car je serais bien incapable de dire quel en est le sujet

Je décroise les jambes, les écarte un peu
Ma robe reste accrochée bien haut, au-delà de mes jarretières
Offrant mon intimité en spectacle
Je t’observe et vois ton membre se raidir sous ton pantalon
Doucement, je glisse ma main jusqu’à l’objet convoité et te caresse travers le tissu
Je défais les boutons et plonge la main dans l’ouverture ainsi aménagée

Je te caresse

Le serveur revient nous porter notre commande
Ta main saisie la mienne, mais je résiste
Il vire lui aussi au cramoisie et feint de ne pas voir ce à quoi je suis occupée

Tu retiens ton souffle

En face, il te demande
« Tu respires bizarrement, tu es sur que ça va ? »
Tu hoches péniblement la tête…
Tu tends la main pour saisir ton verre et le vin se répand sur la table
Précipitamment, tu te lèves
J’attrape une serviette et fais mine d’éponger afin de cacher ton intimité aux autres
Tu t’excuses, quitte la table vers les toilettes

Coup d’œil complice

Un instant après, je prétexte n’importe quoi pour me lever à mon tour
Je te rejoins
Tu es devant le lavabo, essayant de réparer les dégâts
Je me coule dans les toilettes pour homme, me colle à ton dos et t’enlaces
Puis, caressant ton corps, je me déplace vers la desserte, m’y hisse, retroussant de nouveau ma jupe
Ton pantalon resté ouvert me montre à quel point tu as envie de moi
Je te tire vers moi
Ouverte
Tu m’attrapes par les hanches et me pénètres
La porte s’ouvre, le serveur entre et s‘y adosse afin de protéger la pièce d’autres interruptions
Il nous observe




Je m’accroche à tes épaules, tu m’attires un peu plus vers toi
Mes ongles griffent ton dos
Puis je me cambre, en arrière, les seins dressés
Tu attrapes un mamelon entre tes lèvres
Je gémis
Tes assauts se font plus vigoureux

Plus vite
Plus fort
Le plaisir
J’explose
Et tu me rejoins
Essoufflés, pantelants,
Nous nous regardons
Un sourire
Puis des éclats de rire
Tu m’embrasses
Le serveur, quitte discrètement la pièce
Nous nous rajustons
Et retournons finir notre repas

*[découverte] Souper fin ?

Envie d'un repas entre amis original et axé sur notre passion commune?
Ne cherchez plus, j'ai ce qu'il vous faut!

Voici quelques pièces de la collection du “designer sex food toys” Philippe Di Méo:



“L’Immaculée” : qui contient une crème glacée à la vodka et aux asperges, surmontée du caviar créée par Claire Smith pour Belvédère.



Le bouchon à champagne, permettant aussi de se... parfumer délicatement avec la pointe.



Pour les amoureux du ...thé.



L'ambiance peine à démarrer?
Un peu de chocolat et le tour est joué!



Invité(e) réfractaire à votre cuisine? qu'à cela ne tienne, faites lui ôter ses chaussures et ...


Découvrez aussi, la poignée d'amour, la coupe à glace calice, la chaussure en chocolat dans ce menu :
http://www.youtube.com/watch?v=bnFqbWA2jM0

Enthousiasmés, pas fans?
Qui inviteriez vous à ce repas?
Qu'ajouteriez vous au menu?
Des idées de vaisselle ou de plats à nous soumettre?

bon appétit à tous!

*[BDSM] Figure de style

J'ai écris ce texte à la demande de Monsieur, dans le cadre d'une relation D/s
(il est en message sur mon profil secret, merci de ne pas balancer, ceux qui reconnaissent :p)
Il s'agissait d'un exercice de style avec des mots imposés.
Le but était de me faire exprimer mon ressenti et de prouver ma soumission à cet homme.
Je devais connaitre ce texte par cœur et être capable de le réciter à n'importe quel moment et dans n'importe quel contexte, à la demande de Monsieur, sous peine de sévère punition.



"La chienne que je suis Monsieur,
se couche à vos pieds
offerte et soumise
vous pouvez me vendre comme une pute
exigez que je sois une salope
je suis Votre objet,
je vous appartiens."


Par son regard j'ai embelli
par sa main j'ai grandit
il m'a offert des ailes"


-Choqués, surpris?
-Selon vous, peut on dire ces mots à une autre personne en les pensant réellement?
- A votre avis, en cas d'oubli, la punition c'était quoi?
- Vous trouvez que j'ai une tête à dire/écrire ce genre de chose?^^
-Faites nous découvrir vos propres textes...

*[Decouverte] Jean Schultheis Confidences pour confidences

Depuis le moment où j'ai découvert le fétichisme et le BDSM, je me retrouve face à un phénomène curieux.
Soudainement, je les vois partout!
Je fais souvent de belles découvertes, certes, mais parfois, ce sont des choses qui faisaient partie de ma vie depuis longtemps que je vois sous un autre éclairage.

Il y a peu, j'ai écouté réellement cette chanson que je fredonne souvent.
Ecoutez un peu ça:

http://www.youtube.com/watch?v=4mTS2_54X9Q

Et pour être bien sûrs, je vous livre également les paroles:

"Je me fous, fous de vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi, je vous voulais mais
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous

Mais aimez-moi à genoux
J'en suis fou
Mais de vous à moi je vous avoue
Que je peux vivre sans vous
Aimez-moi à genoux
J'en suis fou
Et si ça vous fait peur
Dites-vous que sans moi
Vous n'êtes rien du tout
Tout pour rien, rien pour vous
Vous m'aimez, mais je joue
J'oublie tout
Confidences pour confidences
C'est toujours moi
Que j'aime à travers vous

Vous pleurez, révoltée, taisez-vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi je vous veux pour moi
Et pas pour vous
Vous je m'en fous, tant pis pour vous
Aimez-moi à genoux,
J'en suis fou
Et n'oubliez jamais que je joue
Contre vous, vous pour moi
Sans vous, vous l'avez voulu
Tant pis pour vous
Aimez-moi
Mais confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous

Je me fous, fous de vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi, je vous... vous l'aimez
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment
Confidences pour confidences,
C'est moi que j'aime à travers vous."

Alors maintenant que vous avez chanté à en réveiller les voisins, dites-moi:


Suis-je devenue obsessionnelle ou parle-t'il bien de ce que je crois?
Vous arrive-t'il aussi de découvrir soudainement une signification différente à des trucs que vous connaissiez pourtant "par cœur" ou depuis longtemps?

S'éloigne en fredonnant...